Terre de Vins – Spécial Sud – Château Cicéron
Le numéro spécial Sud du magazine Terre de Vins paru ce mois-ci met à l’honneur sur une pleine page le Château Cicéron avec un “gros coup de coeur pour la nouvelle cuvée Le Lion des Corbières, hommage à Jean Vialade par son petit-fils Jordi Salvagnac…”
Tous les charmes du Château Cicéron en vidéo
Vendanges 2019 en Terroir de Corbières
Une journée de vendange, ça se passe comment ?
D’abord, la cueillette s’effectue à la main. Les raisins sont placés dans les caisses bleues pour être ramenées devant la cave. Les grappes passent dans un égrappoir qui a pour but de séparer les baies de la rafle (la partie verte qui lie toutes les baies entre elles pour former la grappe). Les baies tombent ensuite sur une table de tri où des vendangeurs vérifient qu’il ne reste pas de feuilles, de petite bouts de rafles, de pétioles ou de bestioles… La table de tri fait vibrer les baies qui tombent dans une pompe qui les achemine vers la cuve.
Animations de l’été au Château Cicéron
Du 15 juin au 15 septembre : Pic Nic dans le parc du Château.
15€ par personne avec un verre de vin (planche de charcuterie, fromages & produits locaux)
Tous les dimanches Juillet / Aout
9h-10h30 : Cours de yoga en extérieur, vue sur les Corbières. Durée : 1h30 tarif 15€ par personne.
Sur réservation, minimum de 4 personnes
Concert Vin et Jazz du 26 Juillet
Le 26 Juillet, à partir de 20h, concert « Vin & Jazz » au Château Cicéron avec le duo Layla & Alex.
Entrée gratuite, vente de vin et restauration (tapas) sur place.
Layla Dhers et Alex
Aucun mot ne peut définir assez précisément l’atmosphère chaleureuse de ce duo. La chanteuse Layla Dhers et le guitariste Alex vous proposent de découvrir leur univers fait de jazz, chanson française et musique latine qu’ils interprètent avec style et passion. Laissez-vous swinguer !
Concert de Musique Classique Amusiken Vignes
CONCERT DE MUSIQUE CLASSIQUE Mercredi 26 Juillet au Château Cicéron à 18h30
Trio à Corde dans le cadre du festival AMusiken Vignes
Médaille d’Argent au concours du vin bio Mundus Vini Biofach
Notre cuvée Montmija Corbières Signature 2015 a reçu la médaille argent au Grand Prix International du Vin Bio MUNDUS VINI BIOFACH, organisé par la société MUNDUS VINI GmbH. C’est un concours international organisé en Allemagne et ouvert aux vins biologiques du monde entier.
La cuvée Montmija Corbières Signature est parfaitement indiqué pour consommer tout au long des repas, sur des viandes grillées ou mitonnées, sur volaille et gibier ainsi que les gâteaux au chocolat noir et bien entendu les fromages.
Les vendanges ont commencé avec le cépage Albarino
Les vendanges commencent très tôt dans la matinée afin de profiter de la fraicheur. Nous commençons par notre parcelle d’Albarino.
L’état sanitaire est parfait. Le travail de recherche expérimentale réalisé pour une viticulture de demain, économe en eau répond à tous nos espoirs. Le travail sur la sélection clonage et les porte greffe adaptés à chaque nature de sol, a été complété par une culture soignée. En travaillant le sol, nous avons permis aux racines de descendre et de renforcer la nutrition des ceps. Cette année, nous avons confié le chai de Cicéron, les micro vinifications, à Ricardo, œnologue argentin qui reste chez nous jusqu’en février 2017.
Interview de Claude Vialade dans l’Indépendant sur le métier de vigneronne
Un article à lire ci-dessous ou à retrouver sur le site du journal.
Vigneron, un métier en pleine mutation aux domaines Auriol
En quelques années, le métier de vigneron a profondément changé. Claude Vialade, fondatrice des domaines Auriol, une maison à la sensibilité féminine, revient sur le chemin parcouru.
Depuis 30 ou 40 ans, comment le métier de vigneron s’est-il transformé ?
La mondialisation fait que le métier est ouvert au monde en matière d’opportunités, mais aussi de concurrences. Le consommateur est très exigeant et le Français n’est plus seul au monde. Cela implique une adaptation à l’évolution des goûts et aux langues internationales. En agriculture, les normes phytosanitaires ont aussi beaucoup changé. Nous sommes formés aux nouvelles législations. La viticulture artisanale est passée à une viticulture d’intégration avec une économie de terroir ouverte sur son monde tant économique, social, que réglementaire. Le climat conditionne également nos pratiques. C’est pourquoi au château Cicéron, nous menons une culture expérimentale pour préparer le prochain siècle qui doit être économe en eau. C’est un projet unique où nous sortons des cépages traditionnels. Nous utilisons le Verdejo (sous protocole expérimental européen). Ce dernier supporte très bien la chaleur. Nous faisons des sélections clonales et des porte-greffes en fonction de chaque parcelle. Nous en sommes déjà à la 3ème feuille.
Quelles stratégies ont été mises en place pour vous adapter ?
Du fait des grandes évolutions, nous avons analysé le marché pour nous intégrer au mieux. Le métier de vigneron ne se passe plus uniquement dans les vignes et le chai. C’est un tout avec la qualité des ressources humaines, la formation des hommes, la logistique, le marketing… Nous défendons une viticulture identitaire et portons haut la valeur Languedoc avec la sédentarisation en milieu rural par le développement de la mise en bouteille sur les lieux de production. Nous sommes producteurs autant que maison de négoce et nous privilégions le territoire avec ses vins septentrionaux autour d’un élément central, la Romanité. Les appellations ont comme des marques. Il faut faire reconnaître la région par sa qualité ce qui passe par la traçabilité et le maintien d’une économie locale. Le marché bio a aussi beaucoup évolué pour devenir très important et nous suivons la réglementation en matière de santé et d’environnement. Nous devons nous adapter aux nouvelles conditions mondiales.
Quelle est votre vision de l’avenir ?
Pour parler d’avenir, il faut se plonger dans le passé. Il y a 20 ans, on produisait 33 millions d’hectolitres et on disait que nous étions en surproduction. Aujourd’hui on produit 13 millions et on nous dit encore la même chose. Il faut mener un véritable questionnement. Il y a quelque chose qu’on n’a pas compris dans la réflexion du développement du vin. Les des deux dernières décennies n’ont pas été optimisées. Pour moi, le Languedoc n’a pas encore été assez dans la qualité. Par ailleurs, l’apparition du monde céréalier dans le monde du vin est inquiétante. On ne peut pas occulter que cette capitalisation du céréalier ne soit pas une tête de pont pour amener les OGM dans la viticulture. D’où l’importance de la traçabilité, du développement du partenariat avec les vignerons et de la niche du bio. Nous devons réagir par la pertinence et la justesse de l’offre commerciale, couplés à la rapidité des transports. De plus, il faut pouvoir répondre au marché anglo-saxon en étant visible dans les revues qui font loi (wine adviser, wine and spirit international…). L’oenotourisme donne aussi une valeur autre que celle marchande. Il montre notre art de vivre, notre écosystème, la culture occitane et fait appel à d’autres sensations, d’autres valeurs.
Propos recueilli par Gaëlle Guéant – L’indépendant Lundi 29 Août 2016 page 11.